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I Am Bread sur iOS (iPhone / iPad)
Test de I Am Bread
Prenez vous pour un toast...
Par Olivier - Test jeu iOS (iPhone / iPad) publié le
Après avoir fait n'importe quoi en incarnant une chèvre dans Goat Simulator, pourquoi pas repartir faire des débilités en vous prenant pour... du pain ! Oui, voilà l'idée saugrenue de Bossa Studios, déjà créateur de Surgeon Simulator... Seulement, avec I Am Bread, on tombe dans une aventure complètement loufoque où vous devrez déplacer une tartine dans une cuisine, et bien d'autres environnements. Oui, oui, du grand n'importe quoi ! Mais est ce que c'est plaisant et marrant au moins ?
Quel est le principe général de I Am Bread ? Simple : vous incarnez une tranche de pain de mie, avec pour unique but de vous faire toaster. Vous arpenterez ainsi divers environnements familiers, et vous devrez tant bien que mal diriger votre iconoclaste personnage vers le grille pain, tout en faisant attention de ne pas détériorer votre saveur en touchant divers autres aliments, ou encore le sol (forcément...). Seulement, vous n'avez pas de jambe, vous devez donc vous élancer, bouger légèrement, vous accrocher, et tenter d'arriver en entier vers votre but. Un peu à la manière de Surgeon Simulator, le système de contrôle très délicat sera donc à maîtriser pour réussir, et ce sera loin d'être facile.Le moteur physique de I Am Bread est donc assez perfectible, et parfois imprévisible, même si ceci est totalement voulu, proposant quelques situations cocasses. Vous devrez ainsi effectuer des glissés, des tapotements, laisser un doigt sur l'écran et effectuer un glissé pour grimper les meubles ou appareils de l'environnement (et oui, le pain sait s’accrocher !) afin d'atteindre votre cible. La maniabilité est donc plus qu'imparfaite et très complexe à maîtriser, ce qui rend ce jeu totalement énervant. Construit comme une véritable grosse blague, vous vous plairez tout de même à voir comment vous pouvez faire n'importe quoi, renverser les éléments, voir ce qui se cache derrière d'autres, allumer des appareils,... Vous ne saurez donc pas s'il faut adorer ou détester ce jeu. Mais il manque tout de même cruellement un prise en charge des manettes MFI, ce qui rendrait tout de même le jeu bien plus agréable et plaisant à jouer.
I Am Bread n'est donc pas si horrible, reste même marrant par moment, mais une fois la première heure passée, vous vous ennuierez, l'effet de surprise et de divertissement complètement estompé par le système énervant. Alors allez vous faire beurrer un instant, mais il n'est pas dit que la confiture tienne...
Des graphismes 3D avec pas mal de surprises, même si les textures ne sont pas très belles et fines, avec pas mal d'éléments assez grossiers. Heureusement, le côté loufoque du jeu et les divers environnements permettent de passer outre.
Une musique quelque peu débile et inutile qui sied bien à l'ambiance du jeu, mais qui n'apporte pas grand chose, comme les quelques bruitages du jeu. Il n'est pas utile d'avoir le son activé, même si cela permet tout de même de se divertir.
Le système de contrôle est très délicat à maîtriser, et même après le tutoriel, vous aurez beaucoup de difficulté à appréhender le moteur physique qui a en plus été modifié pour proposer des comportements incohérents et aléatoires. Tout est en glissé, tapoté, double appui, mais vous devrez luter... Dommage que I Am Bread ne soit pas compatible avec les manettes de jeu, ce qui permettrait un confort de jeu déjà plus intéressant !
Le jeu ne sert à rien, n'apporte rien. Certains joueurs y passeront des heures, d'autres même pas quinze minutes... Les nombreuses pièces à parcourir et les missions, ou bêtises à effectuer permettront de s'amuser, même si une certaine lassitude s'installe à force, avec très peu de renouvellement, hormis quelques éléments sympathiques à découvrir ci et là.
Dans la parfaite lignée de Surgeon Simulator, I Am Bread ne sert strictement à rien, sera plaisant quelques instants, mais vous vous lasserez vite... et même bien plus vite que la simulation de chirurgie de Bossa Studios. L'humour débile, les blagues potaches, les connotations à différents univers sont sympas, mais pas de quoi griller une tartine non plus... Ah si !
